Stang Kerim : revue de presse

Le Télégramme - 16 décembre 2021

Les jeunes de l'IME de Quimperlé participent à la construction d'un habitat

Des ados et jeunes adultes de l'institut médico-éducatif Dame François-Huon de Quimperlé prennent part à la construction d'un habitat participatif, à Riec-sur-Belon (Finistère)

 

Des ados et jeunes adultes du Dame François-Huon de Quimperlé (Dispositif d’accompagnement médico-éducatif) participent et découvrent, à Riec-sur-Bélon, la construction d’un habitat participatif.

Ils peuvent ainsi trouver leur voie future, en côtoyant les différents corps de métier du bâtiment. Le passé a démontré que cette action est positive et doit être poursuivie.

Belinda Gomes a, entre autres, pour mission de mobiliser des jeunes suivis par le Dame, pour les aider à trouver une orientation professionnelle.

Claude Bonnin et ses collègues bénévoles assurent l’encadrement de ces jeunes aux différents métiers (maçon, plaquiste, menuisier, carreleur, etc.).

Les jeunes rencontrés sur place se disent ravis de leur aventure et certains semblent déjà emballés par ce qu’ils apprennent.

 

 


Le Télégramme - 16 décembre 2021

À Stang Kerim, à Riec-sur-Belon, ils construisent leur habitat partagé

Plus qu'un lieu d'habitation, c'est une philosophie qu'ils ont en commun.

 

Samedi 4 décembre, malgré la fraîcheur, « la famille » de Stang Kerim, à Riec-sur-Bélon, qui s’est construite au fil du projet, s’est réunie. Bottes et vêtements de chantier sont de mises pour cette journée de travaux. Depuis 2020, Catherine Jouanic, Véronique Archambault, Claude Bonin, Hervé Callo, Gwendall Le Jeune, Fanny Joubert, Rozenn Brécard et Dimitri Schulz sont à l’ouvrage pour construire leur habitat partagé.

Ils ont acheté les lieux, d’un peu plus d’un hectare, en formant une Société civile immobilière (SCI). Avec l’aide d’un architecte, ils ont imaginé ce que sera leur habitat partagé. À l’entrée du terrain, il y a le bâtiment commun. Si on trouve pour le moment des outils, il y aura une cuisine, une chambre et une salle de bain pour les gens de passage.

Un peu plus loin, un autre bâtiment a poussé. Plusieurs logements y sont inclus : de l’appartement de 50 m2 à celui de 100 m2 pour accueillir une famille. Plus tard, un troisième bâtiment devrait sortir de terre pour deux nouvelles familles que le groupe cherche encore.

La joyeuse troupe espère pouvoir emménager en 2022 dans leur écohabitat, sauf pénurie de matériaux.

« Tout est orienté au Sud et bien isolé. Nous n’avons prévu aucun système de chauffage. Nous allons mettre en place un système de récupération de l’eau de pluie pour laver le linge dans la buanderie commune, les toilettes et l’arrosage du jardin », précise Dimitri.

Le jardin n’a pas encore montré tous ses atouts. Des arbres ont été plantés. Un potager est lancé. Déjà, le parc est un terrain de jeu pour Avril, 10 ans et Lucien, 8 ans, les deux enfants de Rozenn et Dimitri. C’était le pari, réussi, que c’était lancé le couple. « On vivait à Bruxelles. On voulait que nos enfants grandissent à la campagne. On a visité des maisons dans le coin, mais on ne voyait pas retaper quelque chose tout seul », raconte le papa.

C’est là que les compétences et expériences de chacun prennent toute leur importance. Parmi les jeunes, il y a un autoentrepreneur dans la charpente. Claude, lui, n’en est pas à ses premiers travaux d’envergure. « J’ai rénové une maison. Là, je me lance à nouveau par ce qu’à plusieurs, c’est plus motivant », sourit-il.

Le processus peut paraître long mais c’est assez classique dans ce genre de projet. Construire un collectif, cela prend du temps. « Ce n’est pas la majorité qui gagne. On ne vote pas pour prendre des décisions. Il faut que tout le monde soit d’accord. Il est vrai que parfois les discussions peuvent prendre du temps », s’amuse Catherine. ,« Il y a des projets qui ne voient jamais le jour », ajoute Dimitri.

Mais peu importe, c’est cette dynamique qui les porte. « J’y réfléchissais depuis 2019. J’habitais déjà un quartier où on se parlait entre voisins. Mais je ne voyais tout de même pas passer ma retraite dans un pavillon, seule où chacun vit derrière ses haies », commente Véronique.

Une idée fait déjà consensus : celle d’Avril de récupérer le courrier et de le distribuer à tout le monde.

 


Stéphane Lavoué pour "Le Monde"
Stéphane Lavoué pour "Le Monde"

Enquête de Jane Roussel dans le supplément magazine L'Époque du journal "Le Monde" daté du 19/20 septembre 2021

 

Echapper à la solitude, vieillir en bonne compagnie, grandir entouré… Un peu partout en France, de nouveaux phalanstères émergent. Où l’on bricole les règles d’un nouveau vivre-ensemble, entre coloc augmentée, frigo partagé et coworking dans la salle à manger.

 

[...]

 

Claude, retraité : « Le moment ou jamais »

 

« Acheter ensemble n’a rien de pragmatique ! Au contraire, c’est un casse-tête ! », témoigne Claude, retraité de l’éducation nationale de 73 ans. Il monte un projet de vie en collectivité à Riec-sur-Bélon, dans le Finistère. « A l’origine, on était quatre amis, rencontrés au collectif des faucheurs volontaires, qui milite contre les cultures OGM. On rêvait d’un projet d’habitat collectif depuis quinze ans. Un jour, une connaissance nous a proposé un terrain à vendre de 14 000 mètres carrés, dont un tiers constructible. On s’est dit que c’était le moment ou jamais de concrétiser nos envies. »

 

Ils passent des annonces sur Internet pour trouver d’autres personnes intéressées et rendre l’aventure intergénérationnelle. Après plusieurs rencontres, le groupe – constitué, à ce stade, de trois couples dont un avec enfants et de deux personnes seules – se dessine. Une SCI est créée où chacun investit une part financière pour acheter le lieu et lancer la construction des bâtiments de vie. Les membres y sont retraités, infirmier, menuisier, illustratrice, comptable, géomètre, enseignante. Ils ont entre 7 ans et 73 ans.

Le socle commun de ce groupe est défini par le désir de sociabilité : choisir de partager sa vie avec des gens que l’on connaît et sur qui l’on peut compter, que son voisin soit aussi un ami.

Pour Claude, c’est aussi vieillir entouré plutôt que seul dans son coin. « On aurait pu vivre dans le même village et se retrouver au bar. Mais on voulait plus que ça : construire un projet ensemble, travailler ensemble et prendre du plaisir ensemble. On scelle un pacte pour vivre à côté les uns des autres. » Si l’initiative précède la crise sanitaire, elle entre néanmoins en résonance avec cette dernière. Claude rebondit : « Cela nous a confortés dans l’idée que c’est la solidarité et la fraternité qui nous aideront à affronter des moments comme celui-ci. » [...]

Jane Roussel


Ouest-France - 20 octobre 2020

Riec-Sur-Belon. Un nouveau mode d'habitat participatif créé

 

Elaboré et suivi par le cabinet Devernay architectes d’Inzinzac-Lochrist, cette construction démarrée il y a quatre mois, rue de Quimperlé à Riec-sur-Belon, aura un impact écologique remarquable.

L’ensemble se répartit en un bâtiment commun avec salle multifonction, chambre d’amis et atelier partagé. Deux autres regroupent des logements individuels différents et aménagés selon les besoins et envies de chacun. Des espaces extérieurs partagés avec jardin, verger, potager, aire de stationnement et des équipements techniques mutualisés : chauffe-eau solaire, récupération d’eau de pluie, buanderie… complètent le dispositif dont la philosophie repose sur la solidarité, l’intelligence collective, la transition, l’écologie et la permaculture.

Faible impact énergétique

Les besoins énergétiques des constructions sont faibles (15 à 29 kWh/m² par an), soit 50 % sous la réglementation thermique RT 2012, obtenus par une orientation bien pensée du bâti réalisé en ossature en bois local non traité, avec un enduit en terre crue locale et un plancher bois et terre crue.

Par ailleurs, une isolation renforcée en paille et laine de chanvre locale et des équipements solaires permettront d’atteindre ces performances.

« Une réflexion préalable concertée de huit familles a permis l’aboutissement de ce projet collectif consensuel et performant, dans lequel chacun aura son propre logement intime tout en bénéficiant d’une dynamique de groupe conviviale et solidaire. La mutualisation des coûts de construction est très appréciable pour tous », expliquent les initiateurs du projet. Deux logements sont encore disponibles pour accueillir deux familles avec enfants souhaitant accéder à la propriété.

Retrouvailles en famille, ce dimanche 8 mars, pour les futurs résidants de l’habitat participatif implanté, route de Quimperlé à Riec-sur-Bélon, à proximité du château d’eau.
Retrouvailles en famille, ce dimanche 8 mars, pour les futurs résidants de l’habitat participatif implanté, route de Quimperlé à Riec-sur-Bélon, à proximité du château d’eau.

Le Télégramme - 9 mars 2020

Les travaux de l'habitat participatif vont débuter mi avril

 

Le projet d’habitat participatif, implanté route de Quimperlé, à Riec-sur-Bélon, à proximité du Château d’eau, prend forme. Solidarité, intelligence collective, écologie, en sont la base. Les travaux vont débuter mi avril.
Les réflexions pour un projet d’habitat participatif, dans la commune de Riec-sur-Bélon, avaient germé en 2012 et mûri en 2014, avec la création, d’une association baptisée Stang Kérim. Les démarches entreprises par un collectif riécois, regroupé, en 2019, en société immobilière, se sont ensuite concrétisées, avec l’achat, cette même année, d’un terrain, route de Quimperlé (à proximité du château d’eau), d’une superficie de 14 000 m2 dont 4 000 m2 constructibles.
« On recherche deux autres familles, avec enfants »
Les premiers travaux de terrassement du premier bâtiment, à ossature bois et isolation paille (cinq logements de 50 à 120 m2) et de la partie commune (grande salle, chambres d’hôtes et atelier) sont prévus pour la mi-avril. Un second bâtiment, pour l’accueil de deux familles, sera également construit. Un parking sera, d’autre part, aménagé à l’entrée de la parcelle. Des plantations d’arbustes ont, d’ores et déjà, été réalisées. « Aujourd’hui, la société regroupe six foyers composés de neuf adultes et trois enfants. Nous recherchons deux autres familles, avec enfants » précisaient des représentants du collectif, venus de la commune voisine de Baye, de Pont-l’Abbé, du pays d’Auray, de Lanester et de Belgique.
Un lieu de vie ouvert sur l’extérieur
« La philosophie de ce projet d’habitat groupé intergénérationnel s’appuie sur la solidarité, l’intelligence collective, la transition, l’écologie et la permaculture. Des espaces communs (buanderie, jardin…) seront partagés par les habitants et notre souhait est aussi de voir ce lieu s’ouvrir sur l’extérieur », ajoute le collectif.

 

« Trois foyers sont encore à pourvoir et nous recherchons, de préférence, des familles avec enfants », confiaient, samedi matin 28 septembre, Rozenn et Claude, futurs résidents.
« Trois foyers sont encore à pourvoir et nous recherchons, de préférence, des familles avec enfants », confiaient, samedi matin 28 septembre, Rozenn et Claude, futurs résidents.

Le Télégramme - 29 septembre 2019

Habitat Stang Kerim. Le permis de construire déposé.

 

Le projet d’habitat participatif élaboré en 2014 sur un terrain, route de Quimperlé (site du château d’eau) à Riec-sur-Bélon, d’une superficie de 14 000 m2 dont 4 000 m2 constructibles, est, aujourd’hui, sur les bons rails. Les cinq foyers (sept adultes et deux enfants) regroupés au sein de l’association Stang Kérim, qui a été créée à l’ouverture du dossier, ont constitué, en avril 2019, une société civile immobilière et un permis de construire vient d’être déposé. « Nous espérons la pose de la première pierre au printemps 2020.

Trois foyers sont encore à pourvoir et nous recherchons, de préférence, des familles avec enfants », confiaient Rozenn et Claude, futurs résidents, rencontrés, ce samedi 28 septembre, sur le marché Yves Loudoux, à l’occasion de la Fête des possibles.

Un lieu de vie ouvert sur l’extérieur

« La philosophie de ce projet d’habitat groupé intergénérationnel s’appuie sur la solidarité, l’intelligence collective, la transition, l’écologie et la permaculture. Des espaces communs seront partagés par les habitants et notre souhait est aussi de voir ce lieu s’ouvrir sur l’extérieur. Une salle commune pourra accueillir des petits concerts, projections de films, soirées débat… », ajoutaient Rozenn et Claude.

 

 

MAG 16 - N°30 - octobre 2016

STANG KERIM, LE VILLAGE DE DEMAIN ?


Face au repli sur soi, six familles ont choisi de vivre mieux ensemble en inventant à Riec-sur-Bélon un nouveau lieu de vie autour d’un habitat groupé participatif.
Sur un terrain de 14 000 m 2 (dont 4000 m2 constructibles),
le projet intègre des logements individuels et plusieurs espaces communs : buanderie, atelier bricolage, salle de réunion, verger, poulailler, chambre d’amis, jardins partagés... L’objectif du collectif est aussi de concevoir le projet le plus respectueux de l’environnement tout en réalisant des économies en groupant les achats et les travaux. Le projet se veut surtout une source d’échanges. «Ce sont des valeurs communes que l’on veut mettre en avant : respect, solidarité, partage, écologie et ouverture sur l’extérieur », souligne Claude, membre de l’association. À l’origine du projet, une volonté de vivre dans un environnement plus solidaire et dans des habitations économes en énergie. Au fil des rencontres et des discussions, un groupe de 9 adultes et 3 enfants se forme pour poser les bases d’un nouveau village au lieu-dit Stang Kerim. « C’est une alternative à l’individualisme ambiant dans la société. On essaie d’aller vers la coopération. Une entraide qui s’accompagne d’une mixité générationnelle. On recherche une complémentarité entre les âges. C’est un partage d’énergie et d’expérience dans la bonne humeur », précise Morvan.
L’association recherche toujours de nouvelles familles pour les rejoindre. Découvrez l’intégralité du projet sur le site :
www.stangkerim.jimdo.com

HABITAT PARTICIPATIF : DEUX LOGEMENTS SONT DISPONIBLES

Ouest-France du 21 mai 2015

UNE ASSOCIATION EST NÉE DU PROJET D'HABITAT PARTICIPATIF

Ouest-France du 13 mai 2014

ÉCO-HABITAT : L'ASSOCIATION STANG KERIM EST NÉE

Télégramme du 12 mai 2014